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CARENCE MARTIALE |
01 |
Il n'y a pas lieu, pour dépister une carence martiale, de prescrire simultanément
un dosage de fer sérique et la ferritinémie (*).  |
02 |
Il n'y a pas lieu de prescrire un dosage de fer sérique en présence d'une
ferritinémie basse.  |
03 |
Il n'y a pas lieu, en cas d'anémie hypochrome microcytaire par carence martiale, de demander :
- Une numération des réticulocytes
- Un médullogramme.

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04 |
Il n'y a pas lieu de demander en première intention, devant une anémie microcytaire (**), une électrophorèse de
l'hémoglobine à la recherche d'une
ß thalassémie hétérozygote, sans s'être assuré de l'absence de carence martiale.  |
05 |
Il n'y a pas lieu de prescrire la voie parentérale pour traiter une
carence martiale, en raison du
risque d'effets indésirables, sauf dans les cas où la voie orale est impossible ou
inadaptée (malabsorption sévère, hémodialyse). MODIFIE |
06 |
Il n'y a pas lieu de prescrire par voie orale, une forme galénique de fer destinée
à la voie parentérale.  |
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.(*) Le dosage de la ferritine sérique est le test le plus sensible et le plus
spécifique sauf sil existe un syndrome inflammatoire où une ferritinémie normale
n 'exclut pas une carence martiale. (**) L
'anémie microcytaire est définie par:
- Un abaissement de l'hémoglobine (< 130 g/1 chez lhomme, < 120
g/l chez la femme non enceinte < 110 g/l chez la femme enceinte; chez lenfant:
< 135 g/l à la naissance < 110 g/l jusque à 6 ans < 120 g/l entre 6 et 14 ans),
- Une diminution du volume globulaire moyen (VGM) (< 70 µ3 avant 2 ans, < 73
µ3 entre 2 et 6 ans, < 80 µ3 entre 6 et /4 ans et chez 1 adulte). |