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LES LOMBALGIES
COMMUNES |
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Les méthodes de
masso-kinésithérapie dites à effet antalgique direct sont le souvent perçues comme
sédatives par le patient, notamment le massage et le réchauffement local. Il n'existe
cependant aucune preuve de leur efficacité durable dans le traitement de la lombalgie
chronique.Les méthodes dites à effet antalgique direct ne sont qu'adjuvantes et ne
doivent donc pas résumer la séance de masso-kinésithérapie. Les soins de masso-kinésithérapie ne
peuvent qu'être prescrits après une évaluation médicale orientant vers des objectifs
thérapeutiques précis et qui seront pris en compte dans l'appréciation des résultats. |
01 |
Il n'y a pas lieu dans la lombalgie aiguë (*), de
prescrire des séances de rééducation fonctionnelle.  |
02 |
Il n'y a pas lieu de prescrire en première intention, plus de 15 séances de masso- kinésithérapie dans la lombalgie chronique.  |
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(*) La lombalgie aiguë est définie par une douleur évoluant depuis
moins de 3 mois et
dont l'intensité est telle que I'activité quotidienne personnelle ou professionnelle ne
peut être maintenue au même niveau. |
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LES SUITES DE MENISCECTOMIE |
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La RMO ne porte que sur les méniscectomies (interne ou externe) arthroscopiques
isolées non associées à d'autres gestes
chirurgicaux, sans laxité du genou opéré centrale ou latérale, et en l'absence de
signe radiologique d'arthrose. |
03 |
Il n'y a pas lieu, en
l'absence de complication, de prescrire plus de 15 séances de masso-kinésithérapie, à réaliser précocement dans les 3
mois qui suivent une méniscectomie
arthroscopique.  |
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LE MAINTIEN DE L'AUTONOMIE
DES PERSONNES AGEES |
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La prescription de soins
de masso-kinésithérapie pour la conservation de l'activité ambulatoire de la personne
âgée, ne peut-être envisagée qu'après l'élaboration d'objectifs fonctionnels
précis. |
04 |
Il n'y a pas lieu de prescrire
en première
intention, pour la conservation de l'activité ambulatoire de la
personne âgée, plus de 15 séances de
masso-kinésithérapie.
L'évaluation de la progression ou de la stagnation par rapport aux objectifs fixés, et
une réévaluation des objectifs le cas échéant, conduiront alors à estimer utile ou non, une
nouvelle prescription.  |
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LE SYNDROME
FEMORO-PATELLAIRE |
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Le syndrome
fémoro-patellaire est caractérisé par la douleur de la face antérieure du genou
majorée par les contraintes imposées à l'appareil extenseur : descente d'escaliers, position assise
prolongée, accroupissement. A cette douleur peuvent s'associer les épisodes de
dérobements ou de faux blocages du genou. La définition du syndrome fémoro-patellaire
est symptomatique et fonctionnelle. Ont été exclus du cadre de ce thème, les syndromes fémoro-patellaires
opérés et les
syndromes fémoro-patellaires survenant sur des antécédents de luxation vraie de la rotule.
Ont été exclues du champ
d'application de ce thème, les techniques de physiothérapie, quelles qu'en soient les modalités. |
05 |
Il n'y a pas lieu de prescrire
des séances de masso-kinésithérapie dans les syndromes fémoro-patellaires:
- post-traumatiques contusifs au
cours de la phase aiguë,
- avec épanchement, tant que
celui-ci persiste,
- dus à des ostéochondrites.

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06 |
Il n'y a pas lieu de prescrire, en première intention, dans le syndrome fémoro-patellaire, plus de 15 séances de rééducation, à raison de 2 à 3 séances par
semaine.  |
07 |
Il n'y a pas lieu de prescrire
plus de 30 séances
de masso-kinésithérapie dans l'année pour syndrome
fémoro-patellaire.  |