01 |
Il n'y a pas lieu de prescrire ou de pratiquer des explorations, pour un bilan de stérilité,
chez un couple ayant des rapports sexuels réguliers sans méthode contraceptive depuis
moins d'un an, sauf si la femme a plus de 35 ans ou a des
troubles du cycle patents, ou s'il existe une pathologie de l'appareil génital connue ou
suspectée chez l'homme ou la femme.  |
02 |
Il n'y a pas lieu, en l'absence de signes cliniques évocateurs d'une cause précise de
stérilité, de prescrire ou de pratiquer d'autres investigations, avant de disposer des
résultats des examens suivants :
- Etablissement d'une courbe de température,
- Etude de la glaire et pratique d'un test
postcoïtal de Huhner,
- Spermogramme et spermocytogramme,
- Contrôle des sérodiagnostics de
toxoplasmose, rubéole, chlamydiae trachomatis.

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03 |
Il n'y a pas lieu, dans un bilan de stérilité, de pratiquer une
coelioscopie, sauf en
cas de suspicion d'altération tubaire, d'adhérences ou d'endométriose. Si elle est réalisée, la coelioscopie doit être faite en
dernière intention .  |
04 |
Il n'y a pas lieu de procéder à l'induction de l'ovulation sans un bilan étiologique
préalablement réalisé.  |
05 |
Il n'y a pas lieu d'utiliser un
médicament hypoprolactinémiant en l'absence d'hyperprolactinémie. SUPPRIME |
06 |
Il n'y a pas lieu de prescrire un traitement inducteur en cas
de taux de FSH franchement et constamment augmenté.
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07 |
Il n'y a pas lieu de pratiquer plus de six tentatives (*) de fécondation in vitro pour
l'obtention de grossesse.  |
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(*) On
entend par tentative, un cycle donnant lieu à ponction productive dovocyte. |